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Luc-sur-Orbieu est une commune française
située dans le département de l’aude en région Languedoc Roussillon Midi
Pyrénées.
Luc est cité en 1119 comme un lieu fortifié «
Castrum Luci » venant peut être de « Lucus » bois sacré mais
l'agglomération primitive s'élevait à Canos. Venant de « cannes », du nom
de ces roseaux qui abondent aux bords de l'Orbieu, ce site gallo-romain
fut probablement ruiné au cours des grandes invasions barbares des 4ème
et 5ème siècles. Peu à
peu, les habitants quittèrent ce hameau difficile à défendre et
s'établirent à Luc, mieux fortifié. Canos perdit sans cesse de son
importance et tomba dans l'oubli. Il y subsiste aujourd'hui le cimetière
et la chapelle qui était l'église de la communauté disparue.
Notre Dame de Canos présente une simple nef de 15 mètres de long sur 6
mètres de large, voutée en plein centre et terminée par une abside en «
cul de four ». Les spécialistes y voient une construction du 1er
art roman, c'est-à-dire du XIème siècle mais certains font
remonter son édification au 4ème siècle.
Elle abrite une statue de pierre grandeur nature d'une vierge à l'enfant
du XIIIème siècle.
À l'époque médiévale, Luc et Canos sont une possession de l'abbaye de
Lagrasse. En 1213, Simon de Montfort s'empare du château de Luc à
l'occasion de la croisade contre les Albigeois. Malgré les protestations
des abbés, Luc devient en 1258 le fief des seigneurs de Luc, le marquis
Thézan de Saint Geniés.
A la suite de la révolte du duc de Montmorency contre l'autorité royale en
1633, certains barons du Languedoc furent privés de leurs droits d'entrée
aux Etats du Languedoc et remplacés. Antoine de Niquet, seigneur de Luc,
fut reçu en remplacement de Henri de Thézan. Mr Antoine de Niquet,
ingénieur naval est également seigneur de Sérame et de Montrabech.
À la Révolution française, le château subit de nombreux dégâts. Les armes
(écartelé d'or et de gueule couronné du collier de l'ordre de
Saint-Michel) d'Henri de Thézan gravée au-dessus de la 'porte du Duc' sont
martelées. La légende raconte que les habitants du village de Luc auraient
caché Madame de Niquet pendant les heures sombres de la terreur dans un
petit abri situé aux confins du village au lieu-dit « mon retiré ».
Monsieur Pascal, qui se laisse séduire par cette demeure en 1818, la cède
en 1878 à la famille Fabre.
Site de la
commune
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